Stephane Guilbaud

Imprimerie d'Art

L’utilisation d’outils anciens et la pérennisation de savoirs-faire ancestraux ne font pas de nous, artisans, des gardiens de musées, ni de nos ateliers des sanctuaires. La mise en œuvre de techniques anciennes au service de modes d’expression extrêmement variés et très actuels démontrent chaque jour combien la pratique d’un métier d’art n’est pas la vénération des cendres, mais la célébration du feu. La seule nostalgie qui nous habite est celle de nos projets futurs, aussi, l’expérience la plus exaltante du métier d’un artisan est sans doute celle qu’il a rêvée, et qu’il s’apprête à vivre demain.

Stéphane GUILBAUD, Maître d’Art

Maître d’Art

Stéphane GUILBAUD

Élève aux beaux arts de Paris, Stéphane Guilbaud débute dans le métier de lithographe à l’Atelier Desjobert à Paris en 1979. A la tête durant quinze années de l’Atelier Arts Litho, il offre son savoir-faire à de nombreux artistes, galeristes ou éditeurs internationaux — notamment américains ou chinois. Aux côtés de contemporains tels que Zao Wou Ki, Pierre Alechinsky, Oliver Debré, Francis Bacon, Arman, Daniel Authouart, ou encore Corneille, Vladimir Velickovic, Zhang Xiao Gang, Yue Minjun, Yan Pei Ming, Stéphane Guilbaud forge son expertise, son regard, façonne son métier.

Membre des Grands Ateliers de France, Stéphane Guilbaud poursuit aujourd’hui dans cette même énergie alors qu’il a eu l’honneur en 2010 de recevoir le titre de Maître d’Art ; s’attachant également à former ceux qui demain porteront la responsabilité si particulière que celle d’accompagner une œuvre, une image en devenir.

Notre savoir-faire

Ateliers Stephane Guilbaud

France

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Paris

Viaduc des Arts

Bergerac

La Force

+33 (0)9 81 83 58 67

ateliers@stephaneguilbaud.com

Les ateliers

Viaduc des arts – La force

À Paris… Sous les lumineuses voûtes de pierre du prestigieux Viaduc des Arts, au cœur du douzième arrondissement parisien, l’Atelier dédie son espace et ses savoirs-faire aux techniques de l’estampe. Sur pierre, métal ou sur bois, à la presse à bras ou du haut de la centenaire presse Voirin et son format 80 x 120 cm, c’est toute une part de l’histoire de l’imprimerie d’art qui se donne à voir. C’est aussi et avant tout pour s’inscrire aujourd’hui au service de la création contemporaine.

En savoir plus

À Bergerac… Un second lieu est dédié à l’impression d’estampes de grands formats en lithographie et gravure taille douce. Situé près de Bergerac dans le sud-ouest de la France, l’atelier offre calme et confort. Un havre singulier où se déploie, dans un ancien corps de ferme périgourdine, la machinerie rare et pointue en conséquence. Ainsi au fil d’une expérience unique, tant humaine que professionnelle, l’artiste saura y trouver en résidence l’accueil comme l’expertise et la rigueur qu’il se doit ; et ainsi, préservé du monde, faire naître en équipe, parmi ses projets les plus marquants. L’outil comprend une machine plate Voirin 120 x 160 cm, deux presses lithographiques à bras, deux presses taille douce dont une Artley dotée d’un plateau de 155 x 350 cm.

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Un savoir-faire

Editions Stephane Guilbaud

Action Art Publications

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Agir pendant trois décennies en qualité d’imprimeur d’art pour le compte d’éditeurs, de galeries et d’artistes eux même commanditaires de leur propres estampes, suscite des envies, ouvre des appétits.
“Passer à l’édition”, franchir la frontière qui sépare l’imprimeur de l’éditeur pour en faire une frontière qui unit les deux activités, est devenu une évidence à plus d’un titre.
C’est d’abord aller plus loin dans la relation avec certains artistes, en prenant l’initiative d’un processus de création et en l’accompagnant au plus près. C’est aussi un travail d’accoucheur d’ouvrages de bibliophilie qui fait de l’éditeur l’architecte bâtisseur dune passerelle entre la peinture et l’écrit, acteur et spectateur privilégié de leur rencontre.

Imprimeurs d’Art

l’équipe

Avec la complicité de Thomas Marin et Martin Renucci, Stéphane Guilbaud propose ses presque quarante ans de métier aux artistes les plus grands comme aux novices, éditeurs ou galeristes, désireux de se voir en confiance accompagnés dans leurs projets.

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Savoir-faire

L’imprimerie d’Art

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L’estampe a été et demeure de nos jours un vecteur privilégié pour l’expression et la diffusion de l’œuvre des artistes. La diversité des techniques, et leurs qualités intrinsèques font de l’imprimerie d’Art, un mode de création à part entière, goûté jadis des seuls collectionneurs et désormais à la portée d’un public plus large. C’est aussi le véhicule d’une démocratisation de l’art.
Par sa qualité technique, sa vocation d’œuvre originale, la lithographie, la gravure, la sérigraphie, l’estampe, au sens large du terme, est à la peinture ce que le disque est à la musique : un véhicule idéal de diffusion de l’œuvre qui permet de la reproduire sans la dénaturer.
Peintres et imprimeurs, en mettant leurs pas dans ceux de Goya, Gericault, Redon, Valloton, Bonnard, de Lautrec, de Braque ou de Picasso, pérennisent une déjà longue tradition de Métier, ancienne mais sachant se mettre au service des formes d’expression les plus diverses.
Une histoire humaine, faite d’encre, ce sang de l’imprimeur, de papier, cet épiderme du sensible, et dont de belles pages restent encore et toujours à écrire, à peindre, à dessiner, et à vivre…

Stéphane GUILBAUD

La lithographie

Tradition et modernité

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L’art de la lithographie consiste, sur une pierre calcaire préalablement polie, à la dessiner avec des médiums gras, crayons et encres, puis à isoler par un acide cette empreinte grasse dessinée, pour la rendre susceptible de retenir un encrage lui-même gras. La pierre encrée reçoit ensuite la feuille, et l’ensemble est passé sous la presse qui transfère ainsi l’encre au papier.
L’ensemble du tirage est signé et numéroté par l’artiste, après quoi les supports d’impression sont détruits, interdisant toute répétition du processus et limitant ad æternam le nombre d’épreuves.
L’estampe d’art est un vecteur privilégié de démocratisation de l’art en ce sens qu’il ouvre l’accès à l’œuvre originale d’un artiste à un public qui n’a pas forcément ou pas encore les moyens d’acquérir un tableau.
Inventée en Allemagne à la fin du XVIIIe siècle, par Aloïs Senefelder, un dramaturge né à Prague en 1771, cette technique « d’impression chimique » prit au cours du XIXe siècle une place grandissante dans le monde des arts graphiques et des arts décoratifs avec Goya, Corot, Delacroix, Géricault, Daumier, Lautrec, Manet, Degas, Bonnard, Vuillard, Valoton, Munch, Mucha, etc., et vit un second apogée au vingtième grâce à de nombreux et grands noms de l’art moderne tels que Picasso, Braque, Matisse, Léger, Calder, Chagall et au sein des ateliers de grands imprimeurs comme Knecht au dix neuvième ou Fernand Mourlot au vingtième.
De nos jours elle demeure un moyen privilégié pour la création d’un multiple sur papier, souvent dénommé sous le vocable d’estampe, terme générique regroupant des techniques d’impression comme la gravure en taille douce, la sérigraphie, la xylographie,la lithographie et le pochoir.
La réalisation d’une lithographie polychrome requiert une séparation de chaque ton qui doit faire l’objet d’un passage spécial ; on procède donc à l’exécution du dessin de chaque couleur isolée sur autant de pierres ou de plaques de métal. À titre d’exemple, une estampe en 50 exemplaires et en dix couleurs verra donc chacune des 50 feuilles être imprimée dix fois, soit 500 manipulations successives pour l’ensemble du tirage.
Le rôle du lithographe est prépondérant dans la création de l’œuvre, puisque c’est à lui que reviennent les choix et la fabrication manuelle des couleurs et la sélection des procédés techniques en parfaite adéquation avec le but final recherché.
Ainsi n’est-il pas rare de nos jours, alors que jadis une lithographie se faisait en quatre ou cinq passages, de voir sortir des presses des estampes comportant plus de vingt couleurs superposées. L’estampe en général, et la lithographie en particulier, demeurent des modes d’expressions nobles et un moyen de création à part entière, non soumis à la rigidité d’une reproduction, et donc libres d’exploiter pleinement les spécificités plastiques qu’offrent ces techniques.
L’artisan lithographe évolue aux côtés de l’artiste, et il est donc partie prenante du processus de création, comme la main qui transforme l’idée, et comme une béquille technique dont l’expertise chromatique est indispensable à la fabrication toujours manuelle des couleurs et à l’impression des celles-ci sur des presses dont la fabrication remonte souvent à la fin du dix-neuvième siècle.
Le binôme artiste-artisan est presque indissociable et l’on a vu ainsi des collaborations durer toute une vie, l’artiste demeurant fidèle à son imprimeur « attitré ».

Les artistes

à l’atelier

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L’échange entre l’artisan et l’artiste est bien souvent au-delà des mots, car la complicité en autorise l’économie. La main seule sait alors parfois transformer l’idée, parfois même en la devançant, alors que cette dernière n’a pas encore été clairement exprimée.
Capillarité du sensible qui s’affranchit du verbe…
L’intersubjectivité, petite magie de cette symbiose dans le projet artistique qui est le sel de ce métier, et la nourriture de ses protagonistes.

Quiconque pousse la porte de l’atelier au Viaduc des Arts, constate que sous cette voute, la pierre n’est jamais froide et qu’il existe quelque chose d’organique dans nos lieux : l’encre est le sang de l’imprimeur, la presse son cœur, l’atelier son poumon.

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À voix d’encre

En quelques mots

S’il faut, en un clin d’œil, porter un regard rapide et circulaire sur un peu plus de trente-cinq années de pratique de l’estampe aux côtés d’une galaxie de peintres, et ce faisant, évoquer une succession de souvenir vivaces, il faut d’emblée évoquer la relation qui unit un artiste à un artisan, une relation qui est de celles que nul ne décrète, car elles s’instaurent au fil du temps, et s’enracinent dans la vérité vécue d’une confrontation conjointe avec la matière.

En savoir plus

J’ai eu le privilège de mettre cette magnifique technique au service d’artistes de multiples horizons picturaux : Arman, Pierre Alechinsky, Corneille, Francis Bacon, Balthus, Olivier Debré, Zao Wou Ki, Pierre Klossowski, Daniel Authouart, Tony Soulié, Gérarg Garouste et bien d’autres, moins renommés, mais qui m’ont à jamais marqué de leur empreinte.
Ils m’ont offert le privilège d’être à la fois pour un temps le co-acteur et le spectateur privilégié de leur œuvre, en partageant, le temps d’une collaboration, l’indicible de leur processus de création.
J’ai ainsi depuis 1979, « fait mes humanités » dans l’ombre de ces êtres, souvent passionnants, parfois exceptionnels, traversés traversants, dans leur rapport au monde, leurs égoïsmes, leur générosités, leurs fulgurances, leur force, leurs fragilités, et je leur suis à jamais redevable de moments intenses.

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Les artistes

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24100 Bergerac

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